27min, en 4 mouvements (2015)

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Composé au cours du mois de janvier 2015, ce concerto m'a été commandé par l'altiste Claire Chipot dans le but de l'exécuter lors du récital de Master II au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Honoré par sa confiance et motivé par l'enjeu contextuel, j'ai tenu à non seulement mettre en valeur les possibilités expressives offertes par l'instrument, mais aussi lui donner la dimension la plus " solistique " possible au prix d'une volonté de dépassement technique de la part de l'exécutant. Traditionnelle dans l'écriture et dans sa forme, l'œuvre se veut être détachée de toute idée extra-musicale (en dehors de ce qu'on voudra bien lui attribuer subjectivement) et ce, dans le souci de privilégier une trame musicale avant tout mélodique et harmonique.
Il est composé de 4 mouvements : le 1er s'articule autour d'une harmonie, lancée par un quatuor de violoncelles, sur laquelle se dresse un discours enflammé et fougueux d'un alto semblant vouloir briser les barrières de sa facture. Ses excès seront tour à tour contrastés par les interventions apaisantes et bienveillantes du quatuor puis, de manière plus dramatique et engagé, par l'orchestre. Le Scherzo qui suit est un hommage croisé à deux maîtres de la forme dans le domaine symphonique: Beethoven et Chostakovitch. On y retrouve le 1er dans la structure employée (Scherzo /Trio contrastant/réexposition du Scherzo/coda) et par le tempo très enlevé, ainsi que du second dans l'orchestration et certaines couleurs harmoniques et modales. Le 3ème mouvement est une cadence à caractère méditatif, l'alto semble au fur et à mesure renoncer à la démonstration au profit d'une expression plus intimiste qui caractérisera l'ensemble du 4ème mouvement. Ce dernier est une ballade mélancolique dont la nostalgie est appuyée par des réminiscences de formes et genres musicaux anciens (choral, rondo, valse...). L'alto solo et l'orchestre, se cherchant au départ, finissent par dialoguer ensemble avec une relative sérénité.

17min en 3 mouvements (2010)

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Seok Woo Yoon et Dorian Lamotte sont des musiciens avec qui j'ai partagé une grande partie de mes expériences musicales depuis nos années adolescentes, et c'est pourquoi j'ai souhaité les réunir tous les deux dans une aventure orchestrale qui se veut symboliser nos liens et mettre en valeur leur tempérament de soliste. Il s'agit donc là de musique pure, sans référence littéraire ou idée extra-musicale, dans la tradition des concertos classiques (une forme rondo est même sous-entendue dans le final !) où la quête d'un certain lyrisme et de couleurs harmoniques étaient mes fils conducteurs. Le caractère est évolutif tout au long de la pièce : le 1er mouvement est lent et mélancolique, les solistes semblent chercher chacun leur place avant de se retrouver et ne former plus qu'une voix, c'est alors que va commencer une sorte de ballade (2ème mouvement) dans laquelle " la " voix soliste dialogue avec l'orchestre, le tout dans un rythme de valse triste quasi imperturbable. Le 3ème mouvement est une sorte de final non assumé car commençant timidement par les pizzicatos des cordes et une mélodie toute simple mais qui finit par céder la place à la virtuosité garantissant l'équilibre de l'ensemble.

18min, en 2 mouvements (2009)

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Ce quintette en deux parties écrit en 2008 est interprété par le quintette Con Fuoco dont j'étais membre au conservatoire. Il est directement dédié aux tempéraments des musiciens en qui je rends hommage pour ces deux belles années de musique de chambre passées ensemble.
Le 1er mouvement est probablement la chose la plus joyeuse et naïve de toutes mes inspirations, par la volonté d'assumer cette fougue juvénile et insouciante qui nous caractérise forcément à ces âges-là. Le plaisir du jeu prime avant toute démonstration académique. Le 2ème mouvement quant à lui contraste radicalement avec l'ambiance candide du 1er, telle une innocence perdue. Il en résulte une de mes inspirations les plus violentes qu'il m'ait été donné d'exprimer.

3 à 7min/pièce (2011)

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Ces 7 fantaisies écrites tout au long de l'année 2011 sont le fruit d'une intense et belle collaboration avec le quatuor Debussy dans le cadre de leur 20ème anniversaire. Ecrites à chaque fois en un temps record (1 à 3 jours par pièce) Elles répondaient à un cahier des charges bien précis (et donné en dernière minute) dans le but d'interagir avec un public atypique. En effet dans le cadre de leur anniversaire, les membres du quatuor offraient des concerts dans des lieux insolites (hôpitaux, écoles, maisons de retraite etc) au total un cycle de 7 bizarreries mélangeant les styles, avec des citations, des percussions, des chants...

13min, 1 seul mouvement (2016)

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Commande de l'ensemble Artis et composé durant le mois de novembre 2015 dans le contexte si tristement célèbre des attentats de Paris. Il ne s'agissait pas à la base d'une pièce à programme ni d'une tentative d'hommage aux victimes. En effet, le processus d'écriture ayant été démarré peu avant, il aurait été hypocrite de ma part d'en faire une récupération opportuniste, mais je ne peux nier que l'inspiration en a été fortement influencé et imprégné. Il en résulte une sorte de méditation musicale, reflétant un état d'esprit tourmenté et traumatisé, ayant pour fil conducteur le refus d'acceptation d'une forme d'innocence perdue.

17min30, en 3 mouvements (2005)

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Cette 1ère sonate est sans doute la première de mes pièces pour laquelle j'ai ressenti une forme d'aboutissement lors de sa finalisation. Ecrite en 2005 à l'aube de mes 18 ans pour mes 2 amis d'enfance Jérémie Billet et Charles Delienne, elle semble incarner avec recul une transition entre l'expression d'une certaine fougue adolescente et la quête de maturité dans l'écriture et dans la forme. Bien qu'elle ne soit pas exempte de défauts, cette sonate reste parmi mes œuvres qui me tiennent le plus à œur par la sincérité des idées thématiques employées. Elle fût d'abord surnommée " Sans Titre " par le fait d'avoir épuisé toute mon inspiration dans la musique ne me laissant plus aucune énergie pour trouver un titre, elle fût finalement sous-titrée " 3 tableaux d'une amitié " (1- Naissance, 2- Confrontation, 3- Acceptation). Elle reste à ce jour ma pièce la plus défendue, des ondes de France musique en 2006 jusqu'au Seoul art Center de Corée du sud en janvier 2017.

16min, en 4 mouvements (2008)

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Cette œuvre est dédiée à mon frère Romuald dans son inspiration et par l'influence que ce dernier a porté sur ma façon d'écrire pour violon. Elle parcourt 4 tableaux reflétant tour à tour nos sentiments, nos complicités, nos différents et la force de notre fraternité. Elle rend également hommage au tempérament violonistique de Romuald que j'ai essayé de mettre en valeur en explorant au maximum les variétés techniques et mélodiques qu'il dégage de son instrument.

7min, en 1 mouvement (2008)

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1er essai mettant en valeur mon instrument de prédilection, elle fût matière à thérapie durant ma formation tant la source d'inspiration puise dans la mélancolie sentimentale de l'adolescence, elle est pour moi une véritable épreuve d'extériorisation en tant que compositeur, interprète et révélateur d'intimité. Chaque interprétation sur scène est appréhendée par ce que je qualifierais de " Triple trac ".

9min, en 3 mouvements (2005)

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Écrits à 17 ans, au départ un exercice de classe d'écriture qui a mal tourné, ces 3 petits duos ont pris leur identité grâce à l'apport considérable de l'interprétation au violon de mon frère Romuald qui m'a encouragé à les défendre avec lui pendant 6 ans.

11min, en 3 mouvements (2009)

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Ces 3 duos n'évoquent en aucun cas des souvenirs pouvant révéler de la nostalgie, mais cherche plutôt à traduire harmoniquement et mélodiquement ce sentiment, comme ces vibrations que l'on ressent lorsque nous entendons une mélodie ayant bercé notre enfance. Le mariage des timbres de l'alto et du violoncelle traduit idéalement la mélancolie recherchée.

17min, en 3 mouvements (2012)

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" C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures " cette maxime résume parfaitement mes intentions concernant ces duos, où toute convention stylistique temporelle est malmenée dans un joyeux medley mélangeant harmonies médiévales romantiques et impressionnistes, le tout dans une écriture virtuose malmenant au passage les interprètes. Merci à Adrien Jurkovic et Jérémie Billet d'avoir relevé brillamment le défi !

7min, en 1 mouvement (2008)

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Obstiné est, par son titre, une réponse compositionnelle à mes détracteurs qui me reprochaient d'écrire une musique trop " tonale " (et donc " dépassée"). J'en ai fait l'apologie de l'harmonie de quinte en exploitant les accords parfaits à outrance. A vous de juger !

10min, en 1 mouvement (2012)

Partition éditée chez Billaudot, disponible en vente ici

Dédiée à la mémoire de mon ancien professeur Simone Feyrabend, commande pour le Concours National des Jeunes Altistes 2013. Première composition éditée chez Billaudot. On peut la trouver autour de 7euros soit à peine le prix d'une pinte de Bière à Paris.

11min, en 4 mouvements (2016)

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Exercice pédagogique commandé pour la validation du C.A. du violoncelliste Jérémie Billet et dédié à 4 jeunes élèves du conservatoire de Cachan, ces 4 pièces inspirées chacune par un poème de Marie-Lise Corneille (choisi par les élèves) mettent tour à tour en avant l'une des 4 voix dans le but d'effacer toute hiérarchie instrumentale. Elles sont ici interprétées par des violoncellistes qui ne sont plus des élèves.

2 à 3 min/pièce (2011)

Partition disponible prochainement chez les éditions Delatour

Ces 6 petites fantaisies pour alto et piano destinées aux jeunes altistes m'ont été commandées en 2011 pour le concours " Petites mains symphoniques ". Adaptées pour 3 niveaux de difficultés, elles sont classées comme suit :- catégorie A : 1 à 2 années de pratique instrumentale - catégorie B : 3 à 4 années de pratique instrumentale - catégorie C : 5 années et + de pratique instrumentale. Chacun des titres annonce une direction d'inspiration issue du folklore d'une région du monde en partant d'un point central, la France (" vous êtes ici ") " vers le Sud " s'inspire des rythmes africains, " vers le Nord " des compositeurs scandinaves (hommage à Grieg et Sibelius), " vers l'Est " du folklore Russe, " vers le Sud-Ouest " l'Argentine et " vers l'Ouest " est un Hommage au musiques de Western d'Ennio Morricone.

60min (2014)

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Pour la plupart de mes créations, ma source d'inspiration fût puisée à travers cette tumultueuse période qu'a été ma propre adolescence. A cette époque ma quête d'interactions sociales fut difficile à accomplir avec les mots tant ma passion inébranlable pour la musique m'éloignait des centres d'intérêts " conventionnels " partagés par les jeunes de mon âge. Le message d'ouverture et de tolérance qui se dégage d' " Octavie " est la plus belle façon pour moi d'exprimer en musique la quête d'identité et d'existence que traversent bien des jeunes de nos jours. Je remercie Alice Cathelineau et son équipe de m'avoir offert, à travers ce beau projet, cette chance de pouvoir extérioriser musicalement autant de sentiments que permet la richesse du personnage d'Octavie.